Podorange sur le départ pour la transat en solidaire

Publié le par Sylvie

En juillet dernier, Podorange était de passage à Kernevel pour une escale logistique avec le centre de rééducation de Kerpape. L'article suivant était paru dans la presse :

 

Ils embarquent pour la transat en SoliDaire - Ploemeur
 

Atteints d'infirmité motrice cérébrale, Gilles et Maxime résident à l'année au centre de vie Passeraileà Magny-le-Hongre (77). Ils étaient cette semaine dans les préparatifs entre Kernevel et Kerpape.

Tout commence à l'Ecole de management de Lyon, d'où sont issus Brice Monegier du Sorbier, le skipper de Podorange, sloop en acier de 20 mètres, et Hervé Olagne, chef du projet. Tous deux ont une solide expérience de la navigation, et avec des personnes handicapées.

Ils ont fait un tour du monde sur Kifouine, accueillant sur les étapes 45 jeunes adultes du centre Passeraile. Ils repartent en septembre pour assurer l'accompagnement de la transat en solitaire entre la Rochelle et Salavador de Bahia. Avec Gilles et Maxime à bord et une équipe de tournage pour assurer des chroniques vidéo quotidiennes. Jean-Marc Le Gac et Pierrick Jullien, médecins urgentistes de Quimperlé, passionnés de voile, fondateurs de l'association Medmer basée à la BSM de Lorient, sont aussi du voyage. Podorange a passé la semaine à Kernevel pour des préparatifs.

Un test grandeur naturede l'évacuation

Mercredi 13 h à la piscine de Kerpape. Mathieu Rietmann, orthoprothésiste au centre, a contribué aux adaptations matérielles. Gilles et Maxime s'apprêtent à faire un test grandeur nature de l'évacuation du navire avec tout l'équipage en cas de gros pépin.

Derrière la vitre de la piscine fermée, des curieux suivent leurs évolutions. « Podorange est un bateau extrêmement fiable sur n'importe quelle mer, notent Brice et Hervé. On n'a aucune inquiétude ». Néanmoins, pour pareil périple à la voile, il faut parer toute éventualité. Que Gilles soit dépendant de l'équipage pour ses déplacements ne l'empêche pas de prendre toute sa place à bord. Et il n'a pas la langue dans sa poche malgré ses difficultés à parler. « On va bien rire ! » commente-t-il avant le test.

Enfiler la combinaison flottante est déjà une affaire. « En principe, on place le radeau de survie le plus près possible du bateau pour passer directement dessus, explique Hervé. Mais on peut très bien avoir à se hisser dessus depuis l'eau. La difficulté est qu'il est assez haut sur l'eau ».

« On était les plus motivés pour faire ça, blague Gilles. Un rêve, s'enthousiasme-t-il. « Un défi aussi » selon Maxime qui, s'il est plus autonome, mesure toute l'aventure sportive, comptant bien participer à la manoeuvre. Test réussi et instructif. Prochaine étape, la Rochelle. www.mer-solidaire.com


Podorange part dimanche. Une aventure humaine à suivre jour par jour sur le site ci-dessus

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